Pourquoi choisir la spécialité mathématiques en première ?
À qui s’adresse-t-elle ?
L’enseignement de spécialité de mathématiques de la classe terminale générale est conçu à
partir des intentions suivantes :
permettre à chaque élève de consolider les acquis de l’enseignement de spécialité de
première, de développer son goût des mathématiques, d’en apprécier les démarches
et les objets afin qu’il puisse faire l’expérience personnelle de l’efficacité des concepts
mathématiques et de la simplification et la généralisation que permet la maîtrise de
l’abstraction ;
développer des interactions avec d’autres enseignements de spécialité ;
préparer aux études supérieures.
Le programme de mathématiques définit un ensemble de connaissances et de
compétences, réaliste et ambitieux, qui s’appuie sur le programme de la spécialité de
première dans un souci de cohérence, en réactivant les notions déjà étudiées et y ajoutant
un nombre raisonnable de nouvelles notions, à étudier de manière suffisamment
approfondie.
L’enseignement de spécialité en classe terminale concerne les élèves ayant confirmé ce
choix parmi les trois spécialités suivies en classe de première. À ce titre, dans le cadre des
six heures hebdomadaires et dans une logique d’exigence disciplinaire et de préparation à
l’enseignement supérieur, les élèves sont amenés à approfondir leurs connaissances et à
développer un solide niveau de compétences.
Compétences mathématiques
Dans le prolongement des cycles précédents, on travaille les six grandes compétences :
chercher, expérimenter, en particulier à l’aide d’outils logiciels ;
modéliser, faire une simulation, valider ou invalider un modèle ;
représenter, choisir un cadre (numérique, algébrique, géométrique …), changer de
registre ;
raisonner, démontrer, trouver des résultats partiels et les mettre en perspective ;
calculer, appliquer des techniques et mettre en œuvre des algorithmes ;
communiquer un résultat par oral ou par écrit, expliquer une démarche.
La résolution de problèmes est un cadre privilégié pour développer, mobiliser et combiner
plusieurs de ces compétences. Cependant, pour prendre des initiatives, imaginer des pistes
de solution et s’y engager sans s’égarer, l’élève doit disposer d’automatismes. Ceux-ci
facilitent en effet le travail intellectuel en libérant l’esprit des soucis de mise en œuvre
technique et élargissent le champ des démarches susceptibles d’être engagées.
L’installation de ces réflexes est favorisée par la mise en place d’activités rituelles,
notamment de calcul (mental ou réfléchi, numérique ou littéral). Elle est menée
conjointement avec la résolution de problèmes motivants et substantiels, afin de stabiliser
connaissances, méthodes et stratégies.